L’atelier littéraire organisé chaque deuxième samedi d’un mois à l’Ivon-toeran’ny kolontsaina malagasy (IKM) par l’association Opération Bokiko, aura comme animatrice l’autrice Michèle Rakotoson. Cette fois-ci, le thème sera axé sur « Comment écrire l’histoire ? »
Si au mois de janvier, l’atelier a été assuré par l’écrivain et poète Riambola Mitia qui a alors parlé du vocabulaire en malagasy, le thème choisi pour ce mois de février que Michèle Rakotoson animera est axé sur la manière d’écrire l’histoire. , Michèle Rakotoson a sorti l’année dernière, un livre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur » œuvre inspirée de faits réels du temps du début de la colonisation française. Selon ses dires, il lui a fallu environ 10 ans pour écrire le livre.
« Pour écrire un roman de ce genre, il faut d’abord effectuer beaucoup de recherches, ce qui veut dire, lire d’autres ouvrages sur le même sujet, parler avec des connaisseurs en histoire… », a-t-elle expliqué, soulignant au passage que l’idée est de connaître tous les angles, tous les points de vue différents sur le même thème en vue d’avoir plus d’élan et d’inspiration pour écrire. « Je donnerai volontiers de plus amples détails samedi à l’IKM », a-t-elle annoncé.
Pour ceux qui écrivent en malagasy
L’objectif de l’Opération Bokiko, une association des jeunes auteurs et acteurs de la chaine du livre, est d’inciter les auteurs ou les passionnés de la littérature à écrire des romans, essais, nouvelles, poèmes…, à avoir un projet littéraire afin de redynamiser le secteur. L’année dernière, elle a organisé une série d’ateliers d’écriture qui présentaient quelques règles de bases (à suivre ou pas) bonnes à savoir, pour ceux qui en sont intéressés. Si le public cible était constitué jusque-là de passionnés d’écriture en français, l’association se focalise cette année, sur un partage d’expérience avec des écrivains locaux dont la plupart sont des malgachophones. L’idée étant d’inciter les auteurs à écrire en malagasy, suivant le principe de l’association visant à promouvoir la langue malagasy à travers des livres. Sur ce, la plupart des ouvrages des membres de l’association sont tous bilingues.
Holy Danielle