La présidentielle de cette année aura-t-il lieu ? Cette question revient sans cesse à chaque conférence de presse de la Ceni. Et à chaque fois, on a droit à une réponse affirmative. L’élection se déroulera sans faute. Mais quand ? Pour le moment, personne n’a de réponse à cette question. Pourquoi l’organe électoral tarde-t-il à sortir un calendrier ? Peut-être le fera-t-il ce jour, lors d’une autre rencontre avec la presse ?
Pendant ce temps l’arène politique se remplit. Aux dernières nouvelles, il semblerait même que l’ancien président, Hery Rajaonarimampianina, sera de retour au pays demain, « en toute humilité et discrétion », selon le secrétaire national de son parti.
D’autres partis politiques se préparent également pour le jour-J, du moins, à ce qu’ils laissent croire à leurs partisans. Les descentes se multiplient tout comme les apparitions médiatiques. Tous les ingrédients sont réunis pour dire que chacun est prêt pour les élections.
Tous souhaiteraient-il effectivement que les élections arrivent ? A quel pourcentage près un candidat peut-il être sûr de sa victoire, pour avancer vers les élections ? Rien à dire, sinon que l’atmosphère politique est en ébullition en ce moment. Des politiciens ne cessent de critiquer la Ceni, notamment en cette période de refonte de la liste électorale mais au final, sans solution concrète. Comme si l’objectif était ailleurs. Chacun continue de tergiverser autour des fameux doublons.
D’autre part, des dossiers ressortent du placard, notamment celui de Jean de Dieu Maharante. Alors qu’il est recherché par le Pac, celui-ci tiendra un meeting à Toliara. La situation porte à confusion et les interrogations abondent. Qui est avec qui et pourquoi ? Au final, veut-on ou pas aller vers les élections ?
T.N
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