Crise dans la filière vanille: plusieurs résolutions ont été adoptées à Iavoloha

Le 9 février au palais d’Iavoloha, le président Andry Rajoelina a pris l’initiative d’organiser une réunion avec le ministre de l’Economie et des finances et celui en charge du commerce, ainsi que tous les acteurs dans la filière vanille. La séance a abouti à l’adoption de plusieurs résolutions sur la situation de crise traversée par le secteur durant cette campagne 2022-2023.

A l’écoute des exportateurs, le président Andry Rajoelina a accédé à leur demande de maintenir le prix du kilo à l’exportation de la vanille à 250 dollars, alors qu’une requête a été faite pour re­voir à la baisse ce prix plancher, sur le marché.
Les quatre-vingt-huit exportateurs agréés doivent par ailleurs s’engager à acheter la totalité de la quantité de vanille autorisée par leur agrément, dans un délai de 15 jours. D’ici le 13 février, ils doivent également renouveler leur engagement d’offre d’achat conformément à leur agrément d’exportation.
« En cas de défaillance ou de manquement de leur part, la quantité restante non achetée, sera réattribuée par l’Etat, au profit des autres exportateurs et fera l’objet d’un nouvel agrément », a-t-on indiqué. En parallèle, l’Etat entend effectuer un road show avec les exportateurs dans l’optique de mettre en place un plan d’action d’achat, afin de convaincre les potentiel acheteurs internationaux.

Le prix de la vanille cuts   à 140 dollars le kilo

Parmi les résolutions prises également, l’autorisation accordée aux exportateurs à écouler sur le marché international de la vanille dite « cuts », avec un taux de vanilline inférieur à celui de la vanille « gourmet », avec un taux de 10% de la quantité autorisée par les agréments délivrés. Le prix de la vanille « cuts », sera à 140 dollars le kilo.
Et pour lutter contres les tentatives de fraude ou de fausse déclaration, Andry Rajoelina a donné instruction au ministre de l’Indus­trialisation, du comme­ce et de la consommation et au directeur général des douanes de mettre en place un « système de con­trôle et de suivi rigoureux ».
Le président de la Ré­publique a aussi affiché sa détermination à protéger coûte que coûte la filière vanille. Les acteurs quant à eux, devraient être solidaires pour faire face au marché parallèle qui mine le secteur actuellement.

Rakoto

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