« Nous devons tirer des leçons du passé », a lancé le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie nationale (Seg), le général Serge Gellé dans son discours, samedi à Ambohijatovo Ambony, durant la commémoration de la 48e année de l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava. Le Seg a demandé l’arrêt des actions susceptibles d’entraîner de tels crimes, comme la provocation et la haine.
« Vous pouvez détester une personne, mais ce n’est pas une raison de ne pas le respecter. Nous ne devons pas attenter à la vie d’autrui seulement à cause des différences de points de vue, cela n’apportera rien de bon au pays », a-t-il déclaré.
Pour ce haut responsable au sein de la gendarmerie, la meilleure solution à tout malentendu, demeure le dialogue qu’il faudrait privilégier.
Le mystère reste entier
Comme chaque année, un dépôt de gerbes sur la stèle en hommage au colonel Richard Ratsimandrava à Ambohijatovo Ambony, a marqué la journée de samedi. A rappeler que ce chef d’Etat a été assassiné sur les lieux, près d’une semaine après sa prise de pouvoir en 1975. Jusqu’à ce jour, le mystère reste entier sur les motifs ainsi que l’identité des commanditaires de cet assassinat, bien qu’un procès ait déjà eu lieu par le passé.
Tsilaviny Randriamanga