Les fans du groupe Mahaleo ont inondé la grande salle du palais des Sports et de la culture Mahamasina, hier. Malgré l’absence de la plupart de ses membres, le groupe préserve toujours sa notoriété en restant une légende. A chaque chanson interprétée, de « Vololona » à « Ditra », en passant par« Revy », toute la salle était dans l’euphorie.
Le spectacle était fort en émotion. Les fils des membres décédés de Mahaleo, sont montés sur scène pour la partager avec les deux rescapés Bekoto et Dama. Sans restriction, ils ont interprété les tubes ayant marqué la carrière du groupe, durant ses 50 ans d’existence. Et le public reste séduit.
«Les souvenirs me reviennent et me submergent quand je vois le fils de Dadah, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau », a indiqué une spectatrice. En effet, même si les concernés ne sont pas des artistes confirmés, ils ont assuré leurs prestations. Le fils de Dama a particulièrement eu la côte. A chaque fois qu’il prend le micro, les jeunes fans se sont mis à crier.
Encouragement réussi
« Nous n’allons pas en faire une carrière. Nous voulons juste encourager les deux membres restants du groupe à reprendre les micros et à monter sur scène, parce qu’ils ont passé un moment difficile après la disparition subite de Fafa et de Dadah», a expliqué Benaivo, fils de Dadah.
Ils ont fait beaucoup d’effort et plusieurs répétitions pour apprendre les chansons. Quelques-uns ont été accompagnés d’une guitare. Autant dire qu’ils ont atteint leur objectif.
Prochain programme
Par ailleurs, Bekoto a donné un aperçu du prochain projet de Mahaleo. « Nous concoctons actuellement un concours cover du groupe. Il devrait être lancé au mois de juin», a-t-il annoncé. Cela vise à faire en sorte que la musique du groupe reste dans la playslist des jeunes actuels.
« Si à notre époque, tout le monde connaissait nos chansons et que beaucoup ont appris la guitare avec, actuellement, il existe de moins en moins de jeunes qui écoutent Mahaleo. Ainsi en organisant ce cover, nous comptons leur présenter, leur faire découvrir ou redécouvrir notre musique », a conclu Dama.
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