Il n’y aura pas de report de l’élection présidentielle, sauf en cas de force majeure, selon le rapporteur général de la Ceni, Soava Andriamarotafika, en réponse aux recommandations de certains politiciens, de vouloir reporter les scrutins et mettre en place un pouvoir de transition.
Certains membres de l’opposition insistent encore sur le report de l’élection présidentielle, alors même que la HCC vient de déclarer conforme à la Constitution la proposition des dates faite par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le premier tour aurait lieu sans faute le 9 novembre et le deuxième tour le 20 décembre, si le gouvernement donne aussi son approbation. Logiquement, l’Exécutif se prononcera sur le sujet prochainement.
Questionné sur ce point, le rapporteur général de la Ceni, Soava Andriamarotafika s’est référé à l’alinéa 4 de l’article 47 de la Constitution stipulant qu’«en cas de décès d’un candidat avant un tour de scrutin ou s’il survient un autre cas de force majeure dûment constaté par la Haute Cour constitutionnelle, l’élection est reportée à une nouvelle date».
«La raison avancée par les partisans du report de l’élection, ne peut justifier un cas de force majeure, mais tout simplement politique, étant donné qu’ils veulent la mise en place d’un pouvoir de transition», a expliqué Soava Andriamarotafika.
Egalité de chance
Le rapporteur général de la Ceni a rappelé que la décision prise par la Ceni d’avancer de 10 jours les dates pour la tenue des deux tours de la présidentielle, permettra d’évitera la tenue des élections en pleine saison des pluies. Durant cette période allant du 9 novembre au 20 décembre, les routes sont encore pratiquables selon ses dires, favorables à l’acheminement des matériaux nécessaires pour l’organisation du scrutin. Cela garantit également l’égalité de chance pour tous les candidats dont certains ne disposent pas des moyens de transports pour mener à bien leur campagne.
De leur côté, les élus qui soutiennent le pouvoir en place, pensent que l’heure est déjà à la préparation des élections. C’est le cas notamment de la députée élue dans le 2e arrondissement, Lanto Rakotomanga. Elle demande aux politiciens de répondre favorablement à l’appel de la Ceni, ne serait-ce que pour participer à l’observation des étapes du processus électoral.
Tsilaviny Randriamanga