Dina Rabearivelo a lancé « Tsena be » ou le grand marché, une exposition de peinture, à découvrir à la boutique de La Chocolaterie Robert à Paris jusqu’au 30 juin.
A partir de supports recyclés, l’artiste-plasticien peint ses émotions poétiques au cœur des patrimoines historiques d’Antananarivo et des scènes de vie typiquement malagasy.
«Tsena be constitue ma sixième exposition à Paris. Cette fois-ci, le public féru de l’art, a trois bonnes raisons de visiter l’installation puisque la vue, l’odorat et le goût seront au rendez-vous. Ces œuvres originales en grands formats ont été réalisées à travers le Mariage Ecrit et Visuel, avec la technique mixte sur papier journal et le Mariage Odorat et Visuel, avec la peinture sur toile de jute recyclée, pour les campagnes de vanille, girofle et cannelle», a fait savoir Dina Rabearivelo.
Dina perfectionne la peinture sur papier journal, qui est devenue sa signature au fil de sa jeune et riche carrière artistique. «Je ne m’inscris dans aucun mouvement artistique pour la seule et unique raison que pour moi, l’art n’a ni de limites, ni de frontières, c’est un voyage et une aventure interminable. L’art est mon moyen d’expression le plus courant. Pour ce faire, il m’était très évident d’établir le lien de complémentarité entre l’écrit et le visuel. Je marie le texte et la peinture pour faire connaître ma personnalité, pour partager mon système de valeur et pour extérioriser mes émotions».
L’an passé, Dina Rabearivelo a représenté la scène picturale malagasy et continentale à la Biennale internationale de portrait en Bosnie. En parallèle, ses œuvres ont été sélectionnées pour l’exposition internationale d’art itinérante (Aama), à El Cultural San Martín à Buenos Aires, Argentine. Il vient également de participer à l’exposition collective «Madagasc’art» dans le monde, à la Résidence de l’ambassadeur de Madagascar en France, au mois de novembre de l’année écoulée.
Joachin Michaël