Des cas de non-respect des mesures d’hygiène sont particulièrement flagrants dans certains quartiers de la capitale. Des ménages ne disposant pas de toilettes, ne se gênent pas pour déverser leurs déchets fécaux dans les canaux d’évacuation, engendrant un préjudice pour les riverains et présentant une menace sérieuse ou des risques pour la santé.
«Chaque semaine, notre Direction reçoit au moins, huit plaintes liées aux rejets de déchets fécaux dans les canaux d’évacuation, essentiellement dans les quartiers d’Isotry et Andranomanalina », selon les précisions d’un responsable au sein de la Deah.
Cette entité enchaîne les descentes dans les fokontany concernés afin de renforcer les contrôles, tout en sensibilisant la population sur les consignes d’hygiène et de santé à respecter. Dans ce sens, l’équipe de la Direction de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène (Deah) au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), a effectué samedi une descente dans le fokontany Andrefan’Ambohijanahary, pour constater de visu les réalités et apporter les réponses adéquates.
« Durant cette phase de sensibilisation qui s’étalera sur quelques semaines, les sanctions ne seront pas encore appliquées », selon les explications. Mais, elles entreront en vigueur à l’encontre de ceux qui enfreignent les recommandations, notamment la construction et l’usage de toilettes. « Les ménages qui continuent de déverser leurs déchets fécaux dans les canaux, seront soumis à une amende pouvant aller jusqu’à 50.000 ariary », souligne-t-on.
Fahranarison
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