En raison de sa position géographique, Madagascar figure chaque année dans le top 10 des pays les plus vulnérables au changement climatique. Dans ce contexte, l’Etat malagasy, à travers la Cellule de prévention et d’appui à la gestion des urgences (CPGU) de la Primature, fait appel à une assistance technique ainsi qu’à un soutien financier afin de réaliser des outils d’analyse et de modélisation des risques et catastrophes.
Cela permettra de soutenir le pays à travers des mécanismes de protection financière. « L’objectif est de renforcer les expertises locales afin de donner aux communautés les moyens afin qu’elles puissent devenir plus résilientes face aux aléas du changement climatique et aux catastrophes », selon le secrétaire exécutif de la CPGU, le général Mamy Razakanaivo.
Dans cette optique, une équipe dirigée par le docteur Annette Detken du programme Global risk modeling alliance (GRMA) se trouve actuellement au pays. Un atelier national de collaboration avec ce programme, réunissant tous les acteurs en Gestion de risques et catastrophes à Madagascar, a été ainsi organisé depuis hier et pour deux jours au Radison Blu Tana Water Front Ambodivona. Le gouvernent allemand, via le fonds Insu Resilience Solutions (ISF), soutient cette initiative. Un état des lieux sur la situation de Madagascar en matière d’analyse et de modélisation des risques ainsi que sur leur financement est attendu à l’issue de cet atelier.
Sera R.