D’après l’opinion publique, l’Etat ne doit pas lésiner sur les moyens pour organiser une élection crédible, transparente et acceptée par tous. Mais pour le moment, le régime en place est encore en phase d’analyse et d’observation. Pour l’heure, le montant de 144 milliards d’ariary nécessaires, reste à trouver.
Après avoir établi le calendrier électoral, conforme à la Constitution, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), est en plein casse-tête budgétaire actuellement, un point crucial pour le bon déroulement du processus. Malgré tout, la Ceni a laissé entendre que la présidentielle de cette année pourrait ne pas avoir lieu, par manque de budget même si à un moment donné le président de cet organe a souligné que la présidentielle est une élection coûteuse.
Ni l’Etat, ni encore moins les partenaires financiers, ne s’est encore manifesté alors que l’échéance approche. Pour la Ceni, il est primordial de régler la question liée au financement, des mois avant la tenue des deux tours, les 9 novembre et 20 décembre 2023. A ce sujet, elle multiplie les rencontres avec les partenaires techniques et financiers. Les dépenses électorales sont au cœur de la discussion, mais pour le moment, pas de réponse dans l’immédiat.
Dans tous les cas, la majeure partie des coûts de l’organisation des élections, devrait être prise en charge par l’Etat et le reste serait engagé avec l’appui des partenaires.
En attendant, la Ceni poursuit les opérations de sensibilisation électorale. Récemment, un atelier des jeunes s’est tenu à Antaninarenina, pour débattre sur les modes de scrutins existants à Madagascar.
Rakoto