L’élection présidentielle de 2023 divise les opposants au régime. Au fur et à mesure que la date des scrutins approche, la mésentente se crée entre eux.
Alors que certains partis d’opposition, à l’instar du TIM et du HVM, se préparent déjà aux élections, d’autres cherchent encore des moyens pour que les échéances électorales soient reportées aux calendes grecques. Pourtant, ils font tous partie des plateformes d’opposition existantes, pour ne citer que le groupe Panorama et le Rmdm.
Pour le cas du parti TIM, son fondateur, l’ancien président Marc Ravalomanana a déjà annoncé depuis plusieurs mois déjà, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. D’ailleurs, il multiplie les déplacements dans les régions mais aussi les rencontres avec les électeurs potentiels. Quant au HVM, le retour de l’ancien président Hery Rajaonarimampianina semble également confirmer sa participation au scrutin. D’autant que son discours lors de la dernière présidentielle, en dit long sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2023.
Elargissement de la Ceni
Entre-temps, les autres membres de l’opposition regroupés au sein du Rmdm et du groupe Panorama continuent d’exiger la modification de la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). C’était le cas hier durant la réunion des membres du groupe Panorama, à l’espace PK0 Soarano. Le leader de ce groupe, Olivier Rakotovazaha, a une fois encore martelé la nécessité d’élargir la Ceni afin que l’opposition puisse être représentée
Cette modification implique pourtant l’amendement de certains articles de la loi 2015-020 concernant la Ceni. Et cela va prendre du temps et risque de repousser la tenue de l’élection. Or, la Constitution dispose déjà dans son article 47 que « l’élection du président de la République a lieu trente jours au moins et soixante jours au plus avant l’expiration du mandat du président en exercice ».
Rakoto