Une délégation présidentielle a mis le cap sur Mananjary, hier, pour reconstruire les dégâts laissés par le cyclone Freddy et répondre aux besoins d’urgence des sinistrés. A cette occasion, Andry Rajoelina a retroussé ses manches pour participer aux travaux de réhabilitation d’un bâtiment administratif.
Agenda chargé pour le président de la République, Andry Rajoelina, en déplacement dans la localité de Mananjary, région Vatovavy, hier. Tout comme dans la région Boeny, il a également apporté son appui aux opérations de relèvement post cyclonique, à réaliser dans les plus brefs délais, notamment la réhabilitation des bâtiments administratifs.
Une occasion également pour le chef de l’Etat de venir au chevet des sinistrés de la région. « Nous devons nous entraider et prendre soin les uns des autres », a déclaré le président. Une série de visites a été au programme. Andry Rajoelina s’est déplacé dans des sites d’accueil des sinistrés en vue de leur distribuer des vivres dont 50 tonnes de riz, 5.000 kilos de légumineuses 2.000 kilos de farine, 2.000 litres d’huile alimentaire et 2.000 kilos de sucre ainsi que de matériels de construction dont 2.000 tôles, 200kg de pointes de tôles, 2.000 pièces de couvertures.
« Je vous le dis aujourd’hui, Mananjary ne sera plus oublié », a déclaré le chef de l’Etat lors de son allocution. Dans la foulée, le locataire d’Ambohitsorohitra a également offert une ambulance à la région et des motos aux maires des communes environnantes. Il a également promis la réhabilitation de la « Tranompokonolona » et de l’hôpital « manara-penitra » de la localité.
Andry Rajoelina a également visité le centre Bethleem de l’église catholique. Il a rappelé que c’est un devoir de sauver ses concitoyens en cas de catastrophe, tout en félicitant les initiatives de l’église en aidant la population, notamment en matière de santé et d’éducation.
Du reste, le président a terminé cette journée en se rendant au lycée et CEG mixte Justin Manambelona qui est complètement ravagé par le cyclone Freddy. 24.000 élèves subissent directement les conséquences de ces dégâts, il est donc impératif de remettre en état au plus vite les infrastructures endommagées, notamment celles liées à l’éducation et à l’administration publique, a martelé le chef de l’Etat.
J.P