La soif de développement anime la population de l’Atsimo Andrefana. Sachant que la région dispose de ressources naturelles qui peuvent la faire émerger dont les richesses minières, bon nombre de groupements et d’associations n’ont de cesse de réclamer l’implantation de plusieurs projets d’investissement dans cette partie de l’île.
Suspendu par l’Etat en 2019, le projet Base Toliara a déjà montré les enjeux de développement dans la région, particulièrement en matière de réduction du chômage et de l’insécurité, infrastructures sociales, taxes et impôts, ristournes… Depuis ce temps, de plus en plus de voix se font entendre pour demander sa réouverture pour lever un blocage qui aurait pu inverser l’histoire de toute la région.
Ce dimanche 26 février, la « Fikambanan’ny Teraky Androy (Fitea) » Toliara a réuni ses membres à Andaboly. Comme toute la population du Sud, l’association veut le développement de l’Atsimo Andrefana et des emplois pour les jeunes. « Nous demandons à l’Etat la réouverture de Base Toliara étant donné que les activités de cette compagnie minière sont similaires à celles de QMM et Ambatovy », a déclaré Bona, le président central de Fitea Toliara.
Dans l’état actuel de la situation de l’emploi dans l’Atsimo Andrefana, en particulier à Toliara, le métier de cyclopousse devient un refuge pour les jeunes à défaut d’activités bien rémunérées. Et pour les membres de la Fitea, le projet Base Toliara s’avère être une solution face au sous-emploi. Ils sont convaincus que celui-ci apportera le développement dans la région et profitera surtout aux résidents.
« Si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est parce que nous sommes conscients de la situation de nos jeunes, sans emplois, vagabonds… Or, Base Toliara est la solution aux problèmes qui sévissent », s’est exclamé Eolisoa, notable au sein de la Fitea. Il demande ainsi, une nouvelle fois à l’Etat de rouvrir Base Toliara. « Toutes les autres usines devraient également rouvrir leurs portes », a-t-il conclu.
Arh.