L’affaire relative au conflit entre étudiants qui s’est produit le 19 février à l’université de Mahajanga n’est pas encore résolue. Les locataires du Bloc 22 de la Cité universitaire parti en fumée à l’issue du conflit, sont toujours hébergés dans des sites temporaires en attendant la réhabilitation de leur logement.
« Les travaux vont incessamment débuter après les évaluations des besoins en matériels et du budget nécessaires pour la remise sur pied de l’infrastructure », a fait savoir la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), Léa Béatrice Assoumacou. Cette dernière est descendue sur place avant-hier pour une visite d’évaluation et de concertation avec les responsables de l’université, tout en apportant des aides en faveur des étudiants victimes de cet incident ainsi que des appuis pour la réhabilitation des infrastructures endommagées. La ministre a constaté à cette occasion que les enquêtes autour de cet incident se poursuivent.
« La cellule anti-corruption, un service de prévention de violence universitaire au niveau du Mesupres, apporte également son expertise dans cette enquête menée en collaboration avec les forces de l’ordre », a-t-elle informé. Elle a profité de l’occasion pour adresser des messages de corrections aux étudiants, en leur signifiant que le ministère ne compte pas cautionner une éventuelle répétition d’un tel conflit qui a engendré des dommages corporels et infrastructurels. Les décisions de la présidence de l’université de Mahajanga à l’encontre des auteurs des destructions des biens communs à la Cité universitaire sont toutefois attendues.
Fahranarison