Commerce : focus sur les normes commerciales et sécuritaires des aliments

Le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments destinés au marché national et à l’exportation à renforcer. Le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC) s’allie avec la FAO pour cadrer au mieux la sécurité sanitaire des aliments suivant les codes d’usage internationaux du Codex alimentarius.

Protéger la santé des consommateurs et lever les obstacles au commerce. Ce sont les principaux objectifs de ce nouveau projet lancé officiellement hier par le MICC, en partenariat avec la FAO. Les deux entités comptent en effet mettre en place un système national de contrôle permettant de suivre de près la qualité et la salubrité des denrées alimentaires mises sur le marché. En perspectives, ce nouveau projet prendra en compte les cadres d’interventions stratégiques permettant de faire face aux enjeux locaux, régionaux et internationaux qui se présentent.

Garantie de la pratique loyale du commerce des aliments
Le Codex alimentarius Madagascar se focalise déjà sur ces points visant à assurer la sûreté et la qualité des denrées alimentaires. «L’exis­tence des différentes bactéries pathogènes est fréquemment abordée durant les débats quand il s’agit de la sécurité et la sûreté des aliments. Les résidus de pesticide, les métaux lourds, les produits chimiques doivent également être pris en compte. Cela est déjà cadré dans le Codex alimentarus», expli­que Lantomalala Raharino­sy, point contact du Codex alimentarius. Le code alimentaire mis en place par la FAO et l’OMS vise à garantir la sécurité sanitaire des aliments en vue de leur commercialisation. Il traite en général des questions portant sur les usages en matière d’hygiène, l’étiquetage, les inspections et certifications, la nutrition et les résidus de médicaments vé­térinaires et de pesticides.

Après la mise en place en 2006 du Comité national du Codex alimentarius, la FAO a continué à apporter son appui au gouvernement ma­lagasy, à travers le projet sur l’amélioration de la qualité et de la productivité agri­coles ainsi qu’à la sécurité alimentaire pour tout le continent africain, et encore aujourd’hui, à travers le MICC.

R.R.

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