Financement de l’élection: la demande auprès des PTF en cours d’élaboration

Les procédures en vue du déblocage du financement de l’élection dans le cadre du « basket found » avancent. C’est l’une des annonces faite par la ministre de la Communication et de la culture (MCC) et porte-parole du gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, en marge d’un débat sur la « Transparence et plafonnement des dépenses électorales », au centre Arrupe Faravohitra, hier.

Selon ses dires, le gouvernement est actuellement en train d’élaborer ce projet de prêt en appui aux élections.
La porte-parole du gouvernement a également souligné que les partenaires te­chniques et financiers (PTF) à l’instar de l’Union européenne, ont déjà dépêché une délégation dans le pays, en vue d’identifier les besoins liés au processus électoral. Pour cela, les membres de la mission auraient consulté les différents responsables chargés de la préparation du scrutin. Lalatiana Andria­ton­garivo a ainsi rassuré concernant la tenue de l’élection cette année.
« Il n’y a plus aucun doute sur la tenue de l’élection pour cette année. Les préparatifs sont en cours, preuve que le gouvernement n’a pas l’intention de l’annuler », a-t-elle indiqué.

Plafonnement de budget

Pour en revenir au débat d’hier, trois panélistes y ont participé, s’agissant respectivement de Julien Andriamo­rasata, membre du bureau politique du parti Tim, Keta­kandriana Rafitoson qui a représenté la Société civile, et Rado Milijaona, président de la Commission de contrôle du financement de la vie politique (CCFVP). Durant le débat, la nécessité de plafonner le budget utilisé par chaque candidat aux élections a été, entre autres, discuttée. Julien Andriamora­sata en particulier, a insisté sur ce point afin qu’il y ait, selon ses dires, une égalité de chance entre chaque candidat.
Par ailleurs, les participants ont également soulevé la nécessité de modifier les textes électoraux. Pour la société civile, il faudrait réviser les points concernant le financement des élections en y ajoutant une disposition sur le plafonnement de budget utilisé par les candidats. D’après Ketakandriana Rafi­toson, ces modifications doivent être faites en même temps que celles qui visent à octroyer le droit de vote pour la diaspora. Et pour cause, les textes actuels ne prévoient ni les dispositions sur le plafonnement de budget, ni le droit de vote pour les membres de la diaspora.

Tsilaviny Randriamanga