Présidentielle: l’UA dépêchera une mission d’évaluation à Madagascar

« L’Union africaine (UA) se prépare à appuyer le processus électoral », a déclaré la représentante de l’Union africaine à Madagascar, Hawa Ahmed Youssouf, à Iavoloha, pour souligner l’implication de sa contribution à l’organisation de l’élection présidentielle de 2023.

Madagascar enclenche le processus électoral et sollicite dans ce sens l’appui des partenaires internationaux. Dans cette optique, l’UA dépêchera bientôt une mission d’évaluation à Madagascar, selon la représentante de l’Union africaine à Madagascar, Ha­wa Ahmed Youssouf. Cette organisation continentale va aussi déployer des observateurs le moment venu. Le sujet a été évoqué durant le 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Côté organisationnel, Ha­wa Ahmed Youssouf a fait savoir que le sujet a déjà été discuté avec les autres partenaires. D’après elle, l’objectif est de faire en sorte ce que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) puisse mener un processus électoral légal et accepté par tous les acteurs politiques. Elle souligne toutefois que du côté de la Ceni et du gouvernement, les préparatifs avancent.
«La ministre des Affaires étrangères nous a rassuré que le gouvernement s’y attèle. En tant que partenaires, nous attendons actuellement la décision du gouvernement, notamment au sujet du calendrier proposé par la Ceni», a indiqué Hawa Ahmed Yous­souf, en marge d’une cérémonie à Iavoloha, vendredi.

Budget

A propos de la contribution financière de cette organisation panafricaine, Hawa Ahmed Youssouf n’a pas donné de plus amples explications. Elle a rappelé qu’en 2018, l’appui de cette organisation était destiné directement à la Ceni. Le budget alloué à cette commission par le gouvernement, de­vrait être toutefois multiplié afin qu’elle puisse réussir sa mission, selon toujours la proposition de cette diplomate.
Pour ce qui est du cadre juridique de gestion des élections, cette représentante de l’UA a insisté sur la nécessité de privilégier la voie de dialogues. Elle a demandé à ce que la Ceni discute ce sujet avec les acteurs politiques afin, selon elle, de mieux organiser et mieux réussir l’organisation d’une élection qui sera acceptée par tous.
Toutefois, la représentante de l’UA est confiante sur l’issue de ce scrutin. «Mada­gascar avait organisé l’élection de 2018 qui s’est bien passé et dont le résultat a été reconnu par la communauté internationale ainsi que tous les acteurs politiques. Nous attendons à ce que le pays organise l’élection de 2023 de la même façon. Il n’y a aucune raison pour ne pas réussir la préparation de ce scrutin à venir», a-t-elle souligné.

Tsilaviny Randriamanga

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