Par le bais d’une lettre, le numéro un du MMM, Hajo Andrianainarivelo, a saisi le Premier
ministre hier au sujet des élections communales et des confusions par rapport à la refonte de la liste électorale. Le parti de l’ancien candidat à la présidentielle insiste sur la tenue des communales
«Les élections communales devraient avoir lieu cette année 2023 et les dispositions relatives au financement auraient déjà dû ’être prises. Cela n’a pas été le cas puisque l’actuelle loi de finances 2023 ne prévoit que les élections présidentielles », selon la lettre adressée à l’endroit du chef de gouvernement, Christian Ntsay et dûment signée par le président national du MMM, Hajo Andrianainarivelo.
La missive se réfère notamment à l’article 240 de la loi 2014-020 et l’article 53 de la loi 2018-008, se rapportant à la tenue des scrutins à tout mandat arrivant à terme. Le numéro un du MMM de rappeler que l’article 65 de la Constitution prévoit que le chef du gouvernement a autorité sur « les membres du gouvernement dont il dirige l’action, et est responsable de la coordination des activités des départements ministériels » et qu’à ce titre, « nous (le MMM, ndlr) vous demandons d’entreprendre les actions nécessaires pour que les dispositions soient prises pour le financement des élections de l’année 2023 ».
La formation politique attend aussi la sortie du décret portant convocation des collèges électoraux, en vue de deux tours de la présidentielle, du 9 novembre et du 20 décembre 2023. Par rapport à la liste électorale, bien que le délai soit expiré, la Ceni continue de procéder à la collecte de données au niveau des fokontany, en violation de la loi n°2018-008 relative au régime général des élections et des référendums.
« Si les élections doivent être organisées par des organes électoraux nationaux, indépendants, compétents et impartiaux, le gouvernement devrait être tout aussi responsable que la Ceni dans les actes préparatoires aux scrutins nationaux », indique le président national du MMM.
Rakoto
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