La question du financement de l’élection présidentielle de 2023, occupe toujours l’actualité. Pour le moment, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et l’Etat continuent de se renvoyer la balle sans pour autant arriver à un consensus.
Mais d’après la Ceni, hier à Alarobia, « les membres de la Ceni ont eu des discussions avec le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, ainsi que la présidence de la République. Ils sont parvenus à une entente à propos notamment du montant de la somme qui sera allouée à la Ceni pour préparer l’élection », a-t-il expliqué, hier à Alarobia.
A ce jour, aucune précision n’a été apportée quant au montant exact alloué à la Ceni. Cette dernière a toutefois déjà annoncé qu’elle a besoin d’au moins 144 milliards d’ariary pour pouvoir bien organiser le scrutin. A en croire le directeur de cabinet du président de la Ceni, Jean-Louis Andriamifidy, la commission et l’Etat se penchent déjà sur la question actuellement.
Jean-Louis Andriamifidy a également démenti les affirmations selon lesquelles, les partenaires techniques et financiers hésitent à financer le processus. A ce sujet, il a rappelé que différentes rencontres avec certains membres de la communauté internationale, ont déjà eu lieu eu avec, ayant comme objet la question du financement de l’élection. C’était le cas la semaine passée, durant la visite effectuée par l’ambassadeur de l’Afrique du Sud, auprès de cette institution électorale.
Tsilaviny Randriamanga