Après le présumé bandit tué par la Force d’intervention de la police (Fip) de Toamasina, particulièrement, à la suite de l’attaque mortelle visant un Indien survenue samedi après-midi sur la RN2bis, deux autres ont également subi le même sort, dans la nuit de dimanche à lundi.
La chasse à l’homme ne fait que commencer dans la ville du Grand port. Les forces de sécurité utilisent la manière forte pour rétablir l’ordre dans cette partie de l’île, vu l’ampleur de l’insécurité sur place.
Les deux jeunes bandits abattus, faisaient partie d’une bande qui se regroupait en pleine nuit, vers 23 h près du pont en béton de Tsarakofafa.
Les attitudes suspectes de ces individus ont intrigué des policiers qui patrouillaient sur les lieux. A la vue de ces policiers, ils ont pris leurs jambes à leur cou.
Les policiers ont vainement fait des sommations verbales puis des tirs en l’air pour les arrêter. Alors que le groupe de policiers était sur le point de rattraper l’un des fuyards, ses deux acolytes sont revenus et ont voulu attaquer l’un des policiers avec leurs armes blanches. Les policiers ont dû tirer sur eux, ce qui leur a été fatale. Les autres membres de la bande ont profité de l’accrochage entre deux des leurs et la police pour s’évanouir dans la nature.
D’après les informations, Mangarivotra Atsimo et Tsarakofafa font partie des quartiers les plus chauds en matière d’insécurité à Toamasina actuellement : vol à la tire, cambriolage, braquage à main armée font partie du quotidien de la population… D’ailleurs, c’était dans ce secteur qu’un couple circulant à moto a été attaqué, il y a quelques jours. L’homme a perdu la vie tandis que sa femme a été blessée. Une des raisons pour lesquelles la police a décidé de mettre un dispositif plus musclé de lutte contre l’insécurité dans cette zone.
La direction régionale de la Sécurité publique de la région Atsinanana incite la population à collaborer avec les forces de l’ordre, notamment en leur donnant des informations pour leur permettre d’intervenir à temps.
ATs.