C’est parti. Le premier test de qualification d’arbitrage de taekwondo aux Jeux olympiques de Paris 2024 a débuté hier à Sidi M’Hamed (Algérie) pour l’Afrique, conjugué avec un camp d’entraînement de trois jours. A cette occasion, l’expatrié de Nantes, Nicolas de Gonzague Randriamiandrisoa alias Ragonz, est en lice avec 39 autres juges internationaux du continent.
La route des prochains Jeux d’été passera donc par des épreuves de sélection. 80 arbitres internationaux sont en lice, 20 pour l’Océanie, 60 pour l’Amérique et 70 pour l’Europe, dont seules 15 arbitres femmes et autant chez les hommes seront retenus pour officier aux Jeux olympiques.
En attendant le résultat, le champion de France Master éprouve une satisfaction.
« Je suis content de voir que mon nom figure sur la liste des 270 invités par la Fédération internationale à ce grand rassemblement des juges internationaux pour les Jeux de Paris. J’essaie d’aller jusqu’au bout afin que je puisse représenter Madagascar à ces jeux planétaires », a-t-il déclaré. Ragonz a déjà participé à ce stage qualificatif pour les Jeux de Rio de Janeiro en Russie en 2015, mais il a échoué. Cette fois, il affiche son optimisme.
En cas de réussite, la qualification d’un juge malagasy pour ces jeux planétaires serait une grande première pour le taekwondo malagasy, faute de combattants qualifiés.
Soafara Pharlin
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