L’envolée des prix des Produits de première nécessité (PPN) se poursuit depuis le début de l’année, surtout au niveau des épiceries des quartiers. Pourtant, les prix sont plus ou moins stables auprès des grossistes.
Cette situation ébranle fortement les bourses des ménages en cette période de soudure.
A commencer par les riz locaux dont le prix du gobelet (kapoaka) dépasse actuellement la barre des 1.000 ariary. Cela à l’exemple du riz « Makalioka », « Dista » et « Manalalondo » dont le kilo se vend à 3.800 ariary contre 3.100 ariary il y a une semaine. Le sac de 50 kg de riz « Manalalondo » frôle ainsi le 200.000 ariary. Même le riz importé n’a pas échappé à cette inflation étant vendu à 680 ariary le gobelet (2.380 ariary le kilo) contre 625 ariary auparavant (2.100 ariary le kilo).
Les autres PPN n’étaient pas en reste, notamment l’huile de table cachetée de marque « Tournesol » qui se vend à 13.500 ariary la bouteille d’un litre contre 12.800 ariary auparavant ainsi que la marque « Huilor » qui se vend 14.500 ariary le litre contre 14.200 auparavant. Même le prix du sel, qui n’a connu aucune hausse durant plusieurs années, monte de 50 ariary le sachet de 200 g.
Hausse inexpliquée
Selon les épiciers, seuls les prix du sucre et de la farine n’ont pas connu une hausse depuis le début de l’année. Actuellement, ils sont vendus respectivement à 4.500 ariary et 3.500 ariary le kilo.
Les épiciers et les grossistes n’arrivent pas à expliquer cette hausse des prix des PPN. « Nos fournisseurs ne nous donnent jamais la raison ou la source de cette hausse. Ils se contentent de nous annoncer que les prix de telles ou telles marchandises ont changé», nous a fait savoir l’un d’entre eux.
Idem pour les produits maraîchers
Les produits maraichers n’étaient pas en reste. De 1.000 ariary le kilo auparavant, les carottes ne s’acquièrent plus qu’à partir de 1.400 ariary sur les étals. Il en est de même pour les pommes de terre dont le kilo est vendu actuellement à 1.400 ariary contre 800 à 1.000 ariary auparavant. De même pour les tomates, qui étaient vendues 1.000 ariary le kilo il y a deux semaines, sont proposées actuellement à 1.500 ariary. L’oignon détient le record avec 4.400 ariary le kilo contre 3.000 ariary auparavant.
Si le persil, la ciboulette ainsi que le céleri ont plus ou moins gardé leurs prix, on a remarqué cependant une réduction de la taille d’une botte. Les brèdes ont connu également une stabilité de prix depuis le début de l’année où la soubique se négocie actuellement entre 6.000 ariary et 8.000 ariary.
Sera R.
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