Espace de dialogue de la Ceni: le FFKM répond présent

Après avoir annoncé la tenue d’un dialogue ce 24 mars, la Com­mission électorale nationale indépendante (Ceni), lance un appel pour une participation du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). L’objectif reste le même : organiser des élections crédibles et transparentes à la fin de l’année.

Le FFKM a reçu beaucoup de visites, hier matin à Ampan­dra­na. A citer l’ambassadeur de France à Mada­gascar, Arnaud Guillois, le professeur Raymond Ranjeva, le représentant des Nations unies ainsi que ceux de la Ceni. Même si aucune in­formation n’a filtrée des discussions, les élections présidentielles ont été à coup sûr abordées. Une occasion pour le directeur de cabinet de la Ceni, Jean-Louis An­driamifidy, d’exposer les tenants et aboutissants au président du FFKM, Irako Ammi Andria­mahazosoa.
«La raison pour laquelle nous avons approché le FFKM est que la Ceni prévoit d’organiser un dialogue inclusif ce vendredi», a indiqué Jean-Louis Andriami­fidy, dans une vidéo hier. L’objectif reste inchangé, celui d’organiser «des élections apaisées», a-t-il poursuivi.
Le FFKM sera invité d’y participer d’une part, mais également à donner des conseils pour son exécution. Depuis des années, le FFKM n’a cessé d’apaiser les tensions politiques dans le pays. Il faut noter que la société civile a dernièrement sollicité le Con­seil à mener une concer­tation nationale, face à la si­tuation politique actuelle.
Le FFKM n’est pas contre

Le FFKM n’a pas décliné l’invitation, au contraire, « la vie du pays nous concerne et nous estimons que ce dialogue est opportun », a indiqué le pasteur Irako Ammi Andriamahazosoa. Pour lui, les élections sont des questions cruciales qui requièrent la concertation de tous pour plus de « transparence et d’apaisement ». Il appelle ainsi les chrétiens et les principaux acteurs concernés, à se joindre au FFKM.
Toutefois, le chef d’église a noté que le FFKM sera là en tant que participant et non organisateur. Cette initiative incombe alors à la Ceni qui va inviter toutes les forces vives du pays, c’est-à-dire les partis politiques, institutions, société civile, médias et autres organes concernés par les élections.

T.N

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