Le compte à rebours a commencé. Il ne reste plus que quatre mois aux candidats pour préparer les examens officiels, dont le BEPC et le Baccalauréat au mois de juillet. Et, la plupart d’entre eux, ne se contentent plus des cours dispensés dans leurs établissements. Ils recourent à d’autres accompagnements proposés ailleurs, notamment dans les matières scientifiques. A ce propos, ils ont l’embarras du choix.
Organisés en dehors des heures de classe et/ou pendant le week-end, ces cours sont pris d’assaut, notamment depuis le début de ce 4e bimestre de l’année scolaire. Quelques organisateurs en centre-ville, ont annoncé hier la clôture des inscriptions, malgré la forte demande, car les places sont limitées.
«Une centaine de candidats, à savoir une soixante d’élèves en classe de 3e et une quarante de la terminale, se sont inscrits chez nous pour suivre des cours de préparation aux épreuves du BEPC et du Baccalauréat cette année. On a refusé une vingtaine de candidats, car on a atteint notre capacité d’accueil», a confié Andriniaina Ramahenina, responsable d’une structure qui dispense des cours d’appui à Antanimena.
Traitement de sujets pronostiques
Bien que les cours d’appui puissent améliorer les capacités des candidats, et par ricochet le taux de réussite aux examens, des enseignants exerçants dans des établissements scolaires les considèrent comme anti-pédagogiques. «Dans la plupart des cas, les cours de préparations aux examens se basent sur le traitement de sujets types qui ne font que pousser les candidats à faire du bachotage», a regretté l’enseignant d’une école catholique sise à Antanimena.
«Pire encore, des organisateurs de cours d’appui mettent à la disposition des apprenants des «sujets pronostiques» avec une garantie de 90%. Cette situation constitue un vrai danger pour l’éducation, car cela amène les candidats à négliger les restes des cours en se concentrant uniquement sur les sujets qu’ils espèrent pouvoir traiter à merveille durant les examens officiels», a ajouté notre source.
Fahranarison
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