Un enfant atteint de la trisomie présente une déficience intellectuelle ainsi qu’un retard de son développement psychomoteur, ce qui rend difficile sa prise en charge par rapport aux autres enfants. Comme les moyens et les structures d’accueil à leur intention font défaut au niveau de la plupart des établissements scolaires, leur éducation est en général prise en charge par des proches. Cependant, rares sont ceux qui ont la chance de bénéficier d’un éducateur spécialisé à cause du coût exorbitant des frais de scolarité.
Toutefois, un entourage précoce, un accompagnement dans un environnement ouvert ainsi qu’une scolarisation spécifique permettent une meilleure insertion dans la société et diminuent largement la prise en charge des enfants atteints de trisomie. « Après une bonne prise en charge, ces enfants peuvent acquérir une certaine autonomie et devenir des personnes qui ont aussi la joie de vivre », a fait savoir le président fondateur de l’association « Mada Triso », Aina Andrianarisaina. C’est dans cette optique que ce responsable a réuni des parents d’enfants atteints de trisomie au sein de l’association, pour un soutien mutuel et un partage d’expériences dans la prise en charge et
l’éducation. « Mada Triso » mène également des activités de sensibilisation et d’informations sur les préjugés dont souffrent les personnes qui sont atteintes de cette malformation génétique.
Dans le cadre, de la célébration de la Journée mondiale de la trisomie mardi dernier, l’association a célébré une messe à l’Episcopat Antanimena suivie d’un repas collectif et partage d’informations entre les membres.
Sera R.