Il y a toujours cette petite goutte qui fait déborder le vase. Et parfois c’est cette petite goutte qui marque le début d’un vrai changement. En bien ou en mal, tout est une question de point de vue. Au vu du contexte actuel, tous n’attendent que cette goutte d’eau qui pourrait entrer en scène. Oui, nous sommes bel et bien en période électorale.
La moindre action est susceptible d’enclencher une crise, et une crise engendre une autre et fait casser le vase. Ce dernier sera remplacé puis rempli d’eau à son tour, goutte à goutte, avant que la dernière ne menace d’un nouveau débordement. Il s’agit d’un cercle vicieux qui se répète à chaque période électorale. Comme si l’élection apaisée était finalement un sujet tabou dans la pratique même si en théorie, tout le monde la prône.
Une élection avec contestation est devenue la norme, que si le contraire se réalisait réellement, le malaise pourrait régner. C’est dans ce cercle infernal qu’évolue alors la société malagasy… La situation actuelle en est la preuve. Les guerres médiatiques apparaissent déjà. Les citoyens ne savent plus où donner de la tête à cause des acteurs qui changent de costumes à tout bout de champ, des arrestations improbables, de la hausse des prix ou encore de l’insécurité.
Le schéma se concrétise alors et chacun se prépare à choisir son camp. Même cette société que l’on qualifie de civile parfois, prend partie et rend la situation encore plus difficile. Alors que son rôle se doit de poser une balise, certaines devraient s’inscrire au registre des partis politiques au ministère de l’Intérieur car considérée comme trop active dans la vie politique. Cette goutte d’eau sera-t-elle un jour le vrai changement tant attendu, ou restera-t-elle dans ce cercle infernal que l’on a tendance à banaliser ces derniers temps ?
T.N