Après le départ de l’actuel sélectionneur national, Nicolas Dupuis, le plus dur sera de dénicher la perle rare capable de ramener les Barea de Madagascar vers le succès. Cependant, devant un tel dilemme, la meilleure démarche serait de suivre le bon exemple des nations africaines, dont le Maroc.
La Fédération malagasy de football (FMF) est dans l’obligation de trouver le successeur de Nicolas Dupuis dans le meilleur délai. En effet, dans deux mois, les Barea de Madagascar poursuivent leur campagne de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2023 pour le compte de l’avant-dernière journée. Après l’élimination précoce de Madagascar, ce sera le moment de renouer avec la victoire avec un nouvel entraîneur.
A l’instar de Madagascar, le Maroc a été également confronté à pareille situation trois mois avant la Coupe du monde au Qatar avec le départ de Vahid Halilhodžić. Mais, la fédération royale marocaine de football (FRMF) a réussi cette transition avec brio dont le résultat est une place de demi-finaliste historique au Mondial sous la houlette du nouveau sélectionneur Walid Regragui.
En choisissant ce dernier, la FRMF a mis en avant la promotion des techniciens nationaux qui ont fait leurs preuves dont la fibre patriotique n’est plus à prouver, sans pour autant négliger ses atouts footballistiques. Avec lui, le succès des Lions de l’Atlas se poursuit après le Mondial en étant les premiers à s’être qualifiés pour la Can 2023 à trois journées de la fin de la campagne de qualification. Et dernièrement, les protégés du coach Walid s’offrent le scalpe du Brésil lors de leur rencontre en amical.
Un profil de sélectionneur qui fait fureur actuellement sur le continent, car outre le Maroc, le Sénégal a également misé sur un ancien des Lions de la Teranga pour aller chercher le titre de Champion d’Afrique. Deux exemples types de grandes nations que Madagascar pourrait prendre comme référence à l’heure de choisir le futur entraîneur des Barea de Madagascar.
De plus, pour le cas du Maroc, Walid Regragui a la capacité de promouvoir les talents marocains de l’étranger tout en intégrant avec succès les joueurs locaux au sein d’une équipe nationale solidaire. Une des clés de la bonne récolte marocaine.
Des conditions
Cette approche de la FRMF dans la sélection de l’actuel coach des Lions de l’Atlas est extrapolable à la FMF. Mais, encore faut-il que la FMF soit ambitieuse et montre son autorité en tant qu’instance supérieure du football comme l’est la FRMF en limogeant l’entraîneur qui a qualifié le Maroc au Mondial pour des divergences de points de vue.
Toutefois, contrairement à la fédération marocaine, la FMF est dépourvue de plan de développement et de vision pour convaincre les techniciens malagasy de prendre le règne des Barea de Madagascar. Même le sélectionneur des Barea Chan, médaillés de bronze lors de la dernière édition, Romuald Rakotondrabe (Rôrô) n’est pas emballé à l’idée de prendre la succession de Nicolas Dupuis face au flou qui règne au niveau de la FMF.
Naisa
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