Ce 26 avril, à l’issue de la Coupe d’Afrique, dans la capitale gabonaise (Luanda), la judokate malagasy, Laura Rasoanaivo-Razafy (-70 kg), va grimper à la 2e place mondiale chez les juniors filles;
Peu importe le résultat de son combat sur le tatami du sommet africain, Laura Rasoanaivo-Razafy a déjà acquis son statut de numéro 2 mondial dans la catégorie junior. En effet, grâce aux points obtenus par la Malagasy, elle devance de peu sa rivale, la Colombienne Brenda Olaya qui n’a disputé aucune compétition chez les juniors, contrairement à Laura Rasoanaivo-Razafy. Or, les deux judokates possèdent le même nombre de points actuellement.
Quant à leur poursuivante directe au classement, la championne d’Europe Junior, la Tchèque Julie Zarybnicka, 5 points derrière, ne montera sur le tatami que le 15 avril, lors de la coupe continentale. Ainsi, la championne d’Afrique pourra étrenner au moins pendant deux semaines son nouveau statut de deuxième meilleure combattante du monde chez les -70kg junior filles.
Pour le moment, ravir la première place est difficile, car même en cas de succès à Luanda, Laura Rasoanaivo-Razafy aura encore 15 points de retard sur la leader du classement, l’Allemande Samira Bock.
Jamais deux sans trois
Malgré tout, la championne d’Afrique en titre sera en quête d’une troisième médaille d’or consécutive lors de la Coupe d’Afrique Junior à Luanda, après celles obtenues en Tunisie et en Algérie. Sur le papier, l’unique porte-fanion malagasy en terre gabonaise sera la grande favorite face à 8 judokates du pays hôte.
Contrairement à ses adversaires lors de ses deux premières sorties concluantes sur la scène continentale, les Gabonaises sont un cran au-dessous. L’espoir d’un nouveau sacre est de mise de ce fait.
JO de Paris
La championne malagasy a également un autre défi, celui d’obtenir une première qualification pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris. Elle a multiplié les participations internationales en vue de glaner les points nécessaires. Et, l’Open de Luanda de ce week-end sera une nouvelle opportunité pour la jeune femme de cueillir le maximum de points. D’autant que certaines de ses adversaires manquent de compétition, d’autres se sont déjà inclinées devant elle à l’Open de Tunis et d’Alger. Pourtant, cinq judokates sont mieux classées qu’elle chez les séniors, à l’image de l’Angolaise Maria Niangi (n°57) et de la Camerounaise, Zita Biami (n°58).
Naisa