Un quart de siècle de scène, ça se fête. Le bassiste Brice Mick Angelo Raoel, plus connu sous le pseudonyme de Rhytm’ika, donnera un live-anniversaire, demain soir chez Le Galet Manakambahiny.
Accompagné de ses complices de scène, à l’image de Tahiana au clavier, Bibs au saxophone, Nissi à la batterie, Mami aux percussions, Hasina et Authalia au micro, il compte bien jouer ses propres compositions et interpréter les tubes d’autres artistes avec lesquels il a collaboré durant ses 25 ans de scène. Mention spéciale à Samoëla, ‘Zay, Princio et Ricky.
A la fois auteur, compositeur, arrangeur et multi-instrumentiste, Brice Mick Angelo Raoel est un artiste hautement référencé sur la scène musicale malagasy. Derrière son allure juvénile, sa courte frange et ses lunettes carrées, se cache un grand homme dont le talent n’a d’égal que sa modestie et sa volonté de partager.
« J’ai déjà collaboré avec 95% des artistes de renommée nationale. Maintenant, il est grand temps pour moi de me consacrer à une carrière solo et concrétiser mes projets personnels», confie-t-il. Le septuor promet trois heures et demie d’affilée de spectacle suivi d’un « open », une tradition bien établi chez les instrumentistes lors de rendez-vous artistiques. Le répertoire oscillera entre Kalon’ny fahiny, musique du monde, variété et jazz.
Issu d’une lignée de musiciens, Mika voue une passion grandissante pour le quatrième art depuis sa prime jeunesse, mais c’est à l’âge de 13 ans qu’il apprend à manier son instrument de prédilection, de manière autodidacte. Il sait parfaire sa technique grâce de laborieux travail de recherches personnels.
Qualifié parfois de « musicien mercenaire », il côtoie les grands noms de la scène nationale. « Ce genre de pratique, principalement pour des raisons financières, n’est pas un cas isolé à Madagascar. Jouer dans un seul groupe, qui se produit un à deux fois par an, est particulièrement difficile à nourrir son homme. D’un autre point de vue, appartenir à des groupes et de couleurs musicales variés, constitue toujours une expérience gagnée », conclut-il.
Joachin Michaël