Quatre astronautes s’envoleront vers la lune en 2024 dont une femme et une personne de couleur. Du jamais vu depuis ces 50 dernières années, après Neil Armstrong. Et parait-il que le prochain objectif serait d’envoyer des humains sur la planète Mars. Le monde ne cesse effectivement d’évoluer et les retardataires ont souvent tort. Mais comment rivaliser avec les plus grands en route vers la lune quand on arrive à peine à régler nos problèmes de transports terrestres ?
Cette saison pluvieuse constitue un véritable défi pour le pays. Le temps c’est de l’argent dit-on. Compte tenu de ce qu’on perd dans les embouteillages et le mauvais état des routes, il ne faut pas s’étonner des résultats. Quoique, aller sur la lune pourrait nous être utile.
Peut-être bien qu’au lieu de polémiquer sur la vraie date du Nouvel an malagasy, on devrait aller le demander à la lune en personne. Cela nous éviterait de tergiverser sur la question qui divise tant les Malagasy. Après les festivités du mois de mars, on devrait s’attendre à une nouvelle célébration du Nouvel an malagasy d’ici quelques mois, comme ce fut le cas il n’y a pas longtemps. A noter que les deux adeptes en la matière ont indiqué se référer à la position de la lune.
Les fêtes de Pâques arrivent et les Tananariviens se ruent vers Antsirabe comme chaque année. Une parenthèse qui leur permettra d’oublier le train-train quotidien. Car dès mardi, il faudra redescendre sur terre et revenir à la réalité. Les politiciens semblent respecter la trêve politique, ce qui est une bonne chose en soi, mais eux aussi devraient revenir en force d’ici la fin des festivités.
Dans tous les cas, les trois prochains jours permettront à chacun de s’évader, de prendre son élan avant d’affronter à nouveau le quotidien. Une chose qu’on n’oubliera certainement pas, même après un voyage sur la lune, c’est la hausse des prix qui nous rappellera les difficultés de la vie sur terre.
T.N