S’il est acquis que les embouteillages font partie du quotidien des habitants de la capitale, à cause notamment du nombre des personnes qui y circulent, ils ont été multipliés durant le week-end de Pâques. Il faut reconnaître que Pâques n’est pas seulement chrétien, et pas que de la résurrection du Christ. Ces dernières décennies, tout le monde a dû profiter de cette « pause », notamment le jour suivant cette célébration, le lundi de Pâques. En effet, comme chaque année, c’est un moment de partage, de se rencontrer en famille, de sortir un peu des habitudes du quotidien, du stress. Une pause suite à des semaines sans répit, notamment après la fête de fin d’année. C’est donc en toute logique que les lieux publics comme Ambohijatovo, Tsimbazaza, Analakely et les périphéries de la capitale soient débordés de famille.
En dépit des embouteillages et autres stress que cela peuvent engendrer, en effet, une grande partie des habitants de la capitale ont préféré sortir de leur tanière plutôt que rester dans leur antre. C’est ainsi que chaque année, la sécurité publique prend les devants en mobilisant de nombreux policiers à chaque recoin de la capitale. Tout comme la CUA qui a su, hier à Ambohijatovo, redoubler de vigilance avec la présence de policiers communales à travers le centre-ville. Il faut dire que, dans un contexte pareil, nous ne sommes pas à l’abri de débordements, à l’instar de ce qui s’est passé, ces derniers temps, dans la capitale économique à Toamasina où des jeunes terrorisent la ville. Comme dans toutes festivités, il y a en effet ceux qui en profitent pleinement et ceux qui tentent de trouver d’autres occasions pour amadouer leurs semblables.
Cela étant, une autre semaine attend le citoyen du monde de pied ferme. Le retour à la réalité pour certains, et la poursuite du train-train pour d’autres.
Rakoto