Comme la société civile et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) a également réuni les parties prenantes depuis hier jusqu’à ce jour dans les six chefs-lieux de provinces du pays, lors des ateliers de Focus Group multi-acteurs intitulés « Identification des risques de corruption dans le processus de l’élection présidentielle à Madagascar »
L’objectif étant de « prévenir les risques susceptibles de guetter le processus électoral », précise le communiqué du Bianco. Plusieurs participants étaient conviés, notamment les représentants de toutes les parties prenantes telles que la Ceni, le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation (Mid), les élus, les forces de l’ordre, les organisations confessionnelles et leaders traditionnels, le secteur privé, les partis politiques, les médias ainsi que les organisations de la société civile.
A l’issue de la dernière consultation de ce jour, toutes les idées seront recueillies puis remises officiellement à la Ceni, « dans la perspective d’une bonne organisation et de la crédibilisation de ce cycle électoral », conclut le Bianco. Chaque étape du processus sera alors supervisée afin de prévenir toute forme de corruption, avant, pendant et après les suffrages.
T.N