La porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a effectué son émission hebdomadaire « Tsy ho tompo-trano mihono », hier en direct de la capitale économique, à Toamasina. Une occasion pour la ministre de la Communication et de la culture d’apporter de plus amples explications sur les dernières décisions adoptées au niveau du gouvernement et d’aborder les sujets d’actualité brûlants.
Outre la filière vanille et l’insécurité, la période de précampagne a également été évoquée par la porte-parole du gouvernement tout en défendant les déplacements du chef de l’Etat. Sur ce point, elle a souligné que contrairement à ce que certains acteurs politiques laissent entendre, Andry Rajoelina est encore en plein exercice de son mandat.
« Quand il effectue des déplacements dans les régions, c’est pour répondre aux attentes de la population locale. Il est en plein exercice de son mandat », a-t-elle plaidé tout en rappelant que le président ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature à la présidentielle. Elle ajoute par ailleurs que les députés sont tenus de faire leur rapport dans leur fief, c’est-à-dire dans leur circonscription électorale respective, conformément aux textes en vigueur.
Préparatifs électoraux
En matière de préparatifs électoraux, elle s’est aussi prononcée sur le nombre des doublons indiqués par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans son dernier rapport sur la liste électorale, soit 66.000. La porte-parole du gouvernement de soutenir que la liste électorale a été déjà ficelée bien avant les élections de 2018 et que ni le premier ministre, nommé après la clôture de la liste électorale, ni le président élu, n’y a accès.
« Je fais partie des personnalités qui ont contesté cette liste à l’époque où l’actuel président a été encore candidat », a-t-elle fait savoir, balayant d’un revers de main les accusations de certains acteurs politiques selon lesquelles le régime actuel est à l’origine de ces doublons. Elle s’est d’ailleurs félicitée de cette honnêteté intellectuelle de l’organe en charge des élections car il s’agit d’une erreur technique.
J.P