Il y a encore du chemin à faire, même si les avancées sont palpables. Quelques jours après l’arrêtage provisoire de la liste électorale et le rapport effectué par l’organe en charge des élections, des candidats continuent à mobiliser leurs partisans à s’inscrire sur la liste électorale. C’est, peut-être, l’un des points qui rend optimiste quant au bon déroulement du processus électoral, notamment dans un contexte de faux départ pour le coup d’envoi de la précampagne.
Aussi étrange que cela puisse paraître, une partie de la société civile continue de critiquer et faire des recommandations, d’autres, comme les partis d’opposition, jouent le jeu de la démocratie en appelant davantage les citoyens à s’intéresser de près au processus. Une bonne chose d’autant que suivant le calendrier fourni, après la transmission et le dépôt des listes au niveau des fokontany, chacun peut encore faire la vérification et une réclamation en vue d’une éventuelle correction, dans les vingt jours à venir. Et c’est après que la liste sera transmise au niveau des communes et des districts.
Plus concrètement, les citoyens auront encore la possibilité de s’inscrire dans la liste électorale, jusqu’au 31 mai. Un laps de temps assez large pour que tout le monde puisse vérifier et contre vérifier son nom.
C’est une marge de temps importante car après cette étape et la clôture définitive, personne n’a plus l’occasion de se plaindre. C’est l’occasion ou jamais, de s’inscrire dans la liste, auprès des fokontany, pour éviter toute suspicion d’anomalie qui a fait couler beaucoup d’encre, lors de la précédente élection.
A partir de fin mai, les regards vont se tourner vers l’organe en charge du processus électoral à qui il appartient de continuer les opérations jusqu’à la fin.
Rakoto