La Commission de contrôle du financement de la vie politique (CCFVP), estime qu’il faut sanctionner les candidats qui ne respectent pas les dispositions liées au financement de la campagne électoral.
Pour l’heure, ni la Loi organique relative au régime général des élections et des référendums, ni le décret relatif au CCFVP, ne prévoient des sanctions allant dans ce sens. Pour y mettre un terme, le président du CCFVP, Rado Milijaona suggère que la transparence du fonds de campagne soit incluse dans les conditions liées à la candidature aux élections.
« Le CCFVP n’est ni un législateur ni un politicien, mais exécute seulement les dispositions régissant la vie politique. C’est pourquoi nous proposons à ce qu’on refuse la candidature à ceux qui ne disposent pas de trésorier de campagne », a-t-il souligné, hier.
Obligation
A noter que la Loi organique relative au régime général des élections et des référendums oblige dans son article 64 les candidats, à tenir un compte de campagne. Dans son article 65, le texte stipule que « Tout candidat ou liste de candidats à un mandat électif, toute entité en faveur d’une option dans une consultation référendaire, désigne un trésorier de compte de campagne après l’enregistrement de la candidature pour une élection, et à la date de constitution de l’entité en faveur d’une option pour les consultations référendaires ».
Et l’article 84, précise que ce compte de campagne retrace les dépenses d’un candidat dans une période de 6 mois, précédant le jour de l’élection. Normalement, selon Rado Milijaona, tous ceux qui veulent participer dans la course à la Magistrature suprême, devraient d’ores et déjà penser à créer leur compte de campagne.
Tsilaviny Randriamanga