Les membres de la société civile s’inquiètent de la conjoncture actuelle et « des effets de l’instabilité institutionnelle qui perdurent dans le pays ». Ils multiplient les déclarations, à l’image du Groupe de travail sur les droits humains (Vazo-GTDH).
Dans son communiqué, le groupement condamne systématiquement les « méthodes et pratiques visant l’anéantissement des droits humains, des libertés fondamentales et de la démocratie » qui pourraient « constituer des menaces plus graves pour l’intégrité nationale, la cohésion sociale et la sécurité, déstabilisant, ainsi la vie politique du pays ».
Regroupant 26 organisations de la société civile dont le Craad-Oi, KMF/Cnoe, Ilontsera, Liberty 32, Accès zon’ olombelona, Oscie ou encore l’ONDH, le Vazo-GTDH appelle le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) à initier un dialogue en tant qu’intermédiaire, « en vue d’un retour à une situation apaisée à Madagascar », dans le strict respect des textes en vigueur, des droits humains et de la diversité culturelle. L’objectif étant d’aboutir à des élections « justes, intègres, honnêtes, démocratiques et fiables ».
T.N
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