Suite à la décision du chef du district de Fandriana de rejeter la demande d’autorisation d’organiser une réunion dans la commune d’Imito, le MMM par le biais de son coordinateur dans la région Amoron’i Mania s’insurge et vient de saisir le Tribunal administratif de Fianarantsoa aux fins d’annulation et de suspension de cette interdiction.
Le parti « Malagasy miara-miainga » (MMM) maintient la pression, par rapport aux mesures adoptées par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation sur les réunions publiques à caractère politique. Récemment, le parti a voulu rencontrer ses partisans et la population dans la commune d’Imito, mais le district de Fandriana n’a pas donné une suite favorable à sa demande. Du coup, « nous avons déposé une plainte auprès du Tribunal administratif de Fianarantsoa, suite à cette interdiction par le chef de district alors que le maire a donné son autorisation », ont indiqué le coordonnateur national du parti, Me Josoa Maminirina et son adjoint Bruno Rakonirina.
Le groupe rappelle qu’il est de la responsabilité des partis politiques de s’échanger avec ses membres et la population. Le MMM affirme aussi avoir suivi les différentes procédures régissant les partis politiques. « Il appartient aux partis politiques de faire respecter la loi et la Constitution. Ils participent également à la sensibilisation et à l’éducation des citoyens et à l’idéologie du parti », ont ajouté les ténors de cette formation tout en regrettant que d’autres partis peuvent mobiliser leurs partisans dans des endroits publics.
Pour rappel, dans une déclaration faite le 1er avril, le MMM avait condamné la décision du gouvernement interdisant les manifestations à caractère politique dans les lieux publics en notant qu’il s’agit de « pratiques politiques révolues » et que les libertés sont garanties par la Constitution malagasy. « La politique ne se résume pas uniquement aux luttes de pouvoir, mais elle constitue un espace d’échange d’idées ».
J.P
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