Persévérance. Dans une interview accordée récemment à un confrère, la judokate Laura Rasoanaivo a montré que le succès n’est jamais le fruit du hasard. Loin s’en faut.
Première malgache à occuper la place du numéro un mondial dans la catégorie junior des moins de 70 kg, dans une discipline loin d’être populaire, elle est en mesure de distiller ses conseils, à des compatriotes qui veulent aller loin dans leurs domaines respectifs, que ce soit le sport ou pas.
L’essentiel, c’est dans la manière dont on prend notre objectif à cœur. Quoi qu’il en soit, le plus important c’est de fixer un but et de tout faire pour l’atteindre. Pour sa part, il s’agit de participer aux jeux olympiques et pourquoi pas gagner un titre. Ce serait le graal, aussi bien pour elle que pour la nation toute entière.
En tout cas, ces derniers temps, les disciplines individuelles n’ont apporté que de bonnes nouvelles. Et c’est mieux ainsi. Comme en témoigne, les résultats des deux lutteurs locaux qui viennent de participer à la deuxième édition de l’ «Indian ocean friendship tournament » avec deux médailles dont une en or, par le bais de Brigitte Rakotoniaina et une d’argent, à travers Nazar Razafimahova. La compétition concerne certes les îles de l’océan Indien, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une performance qui singularise une autre discipline individuelle au sein du sport malagasy.
Il est en tout cas rassurant qu’au-delà des informations pas très reluisantes répandues à travers certaines medias, le pays dispose encore d’autres ressources à faire valoir, à travers la capacité et les forces de son capital humain qui peuvent encore, à coup sûr, viser plus haut, plus loin.
Rakoto