Assemblée nationale: session déterminante pour les députés

Comme le dispose le texte, la première session parlementaire ordinaire, sera ouverte ce mardi, pour une durée de 60 jours. Cette première rencontre permettra en tout cas de jauger l’ambiance au sein de l’hémicycle, bien avant la tenue des élections.

Plus qu’une semaine avant le début de la session parlementaire ordinaire, mais un calme apparent règne encore à Tsimbazaza. Du côté des députés, le silence est aussi assourdissant. La plupart d’entre eux se trouvent en­core dans leur circonscription respective si d’autres préfèrent rester discrets.
A coup sûr, cette première session va changer l’atmos­phère politique en cette période préélectorale. Les députés pourraient à nouveau briller par leur absentéisme, d’autant que certains semblent déjà avoir choisi leur camp. D’ailleurs, un élu pressenti candidat sillonne déjà les régions de Madagas­car, pour se faire connaître.
Mais le parti au pouvoir rassure. « Nous sommes encore 109 députés à soutenir le président de la République », in­dique l’élue du 2e arrondissement, Lanto Rakotomanga, hier à Tsimbazaza. Malgré la dissidence de quelques-uns, des membres de l’IRD, du GPR, mais également des députés indépendants y figurent. La session de mai déterminera alors la nouvelle donne à l’Assem­blée nationale.

Adoptions attendues

Plusieurs textes sont attendus lors de cette nouvelle session, dont certains devraient être adoptés rapidement. Tel est le cas des textes électoraux qui requièrent une révision à l’issue de la rencontre entre les acteurs électoraux, initiée par la Commission électorale na­tionale indépendante (Ceni) en mars.

C’est également le cas du Code minier en attente de­puis plusieurs mois. Pour l’heure, aucune information sur le sujet. D’autres textes sont tout aussi attendus à l’Assemblée nationale après de nombreux reports. Cela, pour ne citer que les dossiers de mise en accusation devant la Haute cour de Justice (HCJ) soulevés récemment par la CSI. A noter également que la commission d’enquête contre le trafic d’or n’est toujours pas en place, malgré le vote en 2022.

T.N

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