Des formations politiques continuent de torpiller les mesures adoptées par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, relatives à la tenue de réunions publiques et de manifestations politiques. Hier à Ankerana face à la presse, des ténors du parti MMM sont à nouveau montés au créneau.
Le groupe a saisi cette occasion pour interpelle la Haute cour constitutionnelle pour déclarer l’inconstitutionnalité de ces dispositions, « afin de protéger les droits fondamentaux de réunion pacifique et de liberté d’expression et restaurer le bon fonctionnement de la démocratie ». Dans un communiqué, la formation estime que « non seulement, la centralisation du pouvoir handicape la mise en œuvre de la décentralisation, mais porte aussi atteinte aux initiatives locales ».
Le MMM rappelle qu’en 2018, les lois encore en vigueur ne font pas de distinction entre les périodes préélectorale et électorale. Il ajoute que «la loi du plus fort est une pratique politique révolue que nous devons abandonner afin de permettre aux communautés locales de définir des priorités de développement et d’assurer un meilleur lendemain aux ménages ».
Rakoto