Base Toliara est suspendu depuis décembre 2019. Les appels réclamant la reprise des activités de la compagnie minière à Ranobe Toliara II, se multiplient, mais jusqu’à l’heure, l’Etat n’a pris aucune décision
Il y a quelques jours, Herindrainy Olivier Rakotomalala, ministre des Mines et des Ressources stratégiques, a souligné que « nous avons certainement besoin d’investissements, des investissements responsables. Mais, il faut peser le pour et le contre. Si un investisseur venait à se présenter, les termes du contrat donneraient-ils la possibilité à chacun d’en tirer un bénéfice ? ».
Sans plus de précision, ce premier responsable de l’administration minière a indiqué avoir mené des discussions sur le sujet. « L’administration minière en particulier mène aussi ses enquêtes sur la divergence de points de vue entre les détracteurs du projet et ceux qui le soutiennent », a-t-il assuré.
De nombreux opérateurs économiques, autorités et experts ont déjà émis leurs avis pour éclaircir les points d’incompréhension. Les scientifiques en particulier ont même avancé que ce projet ne présente aucun danger pour la santé et l’environnement.
Présenté comme étant le troisième plus grand projet minier du pays, après Ambatovy et QMM, Base Toliara pourrait apporter jusqu’à 266 millions de dollars au PIB malagasy. Son implantation dans le Sud-ouest s’annonce comme un catalyseur pour le développement de la ville de Toliara et non moins pour la région Atsomo Andrefana.
Les premiers éléments d’études effectuées jusqu’à ce jour, indiquent que le projet va créer près de 4.000 emplois. En plus de ces avantages économiques, notamment locales, le projet Base Toliara devrait rapporter à l’Etat malagasy plus de 900 millions de dollars, à titre d’impôts directs et de redevances.
Arh.
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