Croissance soutenue: Améliorer les opportunités d’emploi par une action transformatrice

Développer des chaînes de valeur sélectionnées, renforcer les bases de l’économie numérique, améliorer l’accès aux services d’infrastructure de base. Telles sont les trois recommandations du Groupe de la Banque mondiale (GBM) pour soutenir les efforts de Madagascar en faveur d’une croissance inclusive et résiliente.

«Madagascar doit accroître les op­portunités économiques afin de créer des emplois et augmenter les revenus », soutient le GBM dans son nouveau Cadre de Parte­na­riat Pays (CPF) pour Mada­gas­car pour la période 2023-2027, approuvé par son Conseil d’administration, le 25 avril. Le nouveau CPF soutiendra les efforts dé­ployés par Madagascar pour atteindre cet objectif.

Pour ce faire, l’institution de Breton Woods recommande a priori de « développer des chaînes de valeur sélectionnées ». « La série de projets des pôles de croissance intégrés apportera un soutien direct à des secteurs clés (notamment le tourisme, l’agro-industrie et le numérique) à fort potentiel de croissance et de création d’emplois, tout en fournissant une plateforme pour soutenir le dialogue politique et l’amélioration du climat d’investissement », explique-t-on.
Réformes sectorielles
La Société financière internationale (IFC) soutiendra le redressement post-Covid19 et la mise à l’échelle de certaines chaînes de valeur, en mettant l’accent sur l’agriculture et l’agro-industrie dont à titre d’exemple la vanille ou le bétail, l’industrie légère à l’image du textile, et des ef­forts complémentaires pour permettre la mise en place de services financiers et d’infrastructures de crédit.
L’IFC soutiendra également les institutions, pour améliorer l’accès aux services financiers numériques, notamment par le biais de services d’argent mobile, afin d’approfondir l’inclusion financière et de soutenir l’activité économique.
« Le GBM continuera d’aider le gouvernement à mettre en œuvre des réformes sectorielles profondes et accélérées en vue de la libéralisation de l’infrastructure numérique, d’une réglementation indépendante et efficace du secteur et de la participation du secteur privé », assure l’institution. Le GBM encouragera également le développement d’un écosystème émergent de startups numériques, en vue de renforcer les bases de l’économie numérique.
Enfin, la Banque mondiale recommande d’améliorer l’accès aux services d’infrastructure de base. Compte tenu de l’ampleur des besoins d’investissement, le CPF cherche à « stimuler la compétitivité du pays et créer de nouvelles opportunités dans les services tout en renforçant la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique ».

Arh.

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