Vices de procédure : expulsion louche d’un opérateur économique israélien

Inculpé pour pédophilie, blanchiment d’argent et détournement de fonds, un opérateur économique de nationalité israélienne, a fait l’objet d’un arrêté d’expulsion du territoire malgache, à la date du 11 janvier. Pourtant, derrière cette histoire rocambolesque se cache une toute autre vérité que les collaborateurs du concerné, comptent révéler au grand jour. Ils ont déjà saisi les autorités compétentes, en vue de la levée de cette décision.
Etabli depuis 25 ans à Madagascar, cet opérateur israélien est le PDG de trois sociétés opérant dans différents domaines. Mais l’un de ses principaux collaborateurs, un certain Olivier A., lui a « volé » ce titre en un rien de temps.
Olivier A. aurait profité de l’absence de ce ressortissant étranger durant la crise sanitaire, pour faire main basse sur ses biens tout en l’accusant de tous les maux. Sauf qu’après enquête, il s’est avéré que cet opérateur cible directe d’une stratégie d’éviction, est également victime d’accusations montées de toutes pièces.
Actuellement, grâce à la détermination des collaborateurs du concerné à rétablir la vérité, les autorités compétentes, à savoir, la Primature, les ministères de l’Intérieur, de la Justice, de la Sécurité publique, le bureau des doléances auprès de la Présidence ainsi que le procureur du Pôle anti-corruption, sont maintenant au courant de tout.

Expulsion à la hâte
Plusieurs vices de procédure, ont été constatés. A commencer par la manière dont s’est déroulée l’arrestation de la victime, très tôt dans la matinée du 11 janvier à son domicile. Il a été emmené de force vers un lieu inconnu avec divers documents, notamment relatifs à ce soi-disant détournement de plus de 13 milliards d’ariary, au sein même de ses trois sociétés.
Après avoir été séquestré pendant plusieurs heures, il a été ensuite conduit à l’aéroport d’Ivato, pour être expulsé. Il n’a donc pas bénéficié de son droit de recours de 48 heures, vu que ses « ravisseurs » ont confisqué son téléphone. D’ailleurs son billet d’avion acheté auprès d’une agence de voyage à la date du 9 janvier, lui a été fourni à l’aéroport, en plus d’une attestation de test PCR en bonne et due forme. Pourtant, il n’a même fait aucun test du genre la veille de son refoulement.
Etant donné que toutes les procédures ne sont pas respectées, les collaborateurs de cet opérateur étranger attendent la levée d’un arrêté d’expulsion prise à son encontre.

Rakoto

Partager sur: