Ces derniers temps, des faits graves, se sont déroulés. La culture de la violence s’installe dans le pays. Quasiment chaque jour, les médias et les réseaux sociaux rapportent des histoires de meurtres sauvages à vous glacer le sang, des crimes odieux ou de viol d’enfants et de femmes âgées. Récemment encore, les vols d’organes humains ont semé la panique et créé une véritable psychose au sein de la société, à l’exemple de l’énucléation d’enfants dans le Sud de Madagascar.
Au début, l’opinion publique est choquée. Mais face à cette flambée de violence au menu quotidien de la population, on finit par s’y habituer. Tellement, il ne se passe pas un jour sans qu’on entende des homicides de sang froid, de violence…
Actuellement, les drogues dur comme les héroïnes communément appelées “rôrô” font des ravages dans la société. Malgré la lutte acharnée menée par les forces de l’ordre, le trafic gagne de l’ampleur. Le « rôrô » circule presque “librement” et se vend comme des petits pains. D’où vient la majeur partie de cette drogue la plus addictive de toutes. Est-ce qu’il y a un vaste réseau de fabrication et de distribution de « rôrô » à Madagascar ? Il faut croire que oui. Où nos frontières sont devenues passoire au trafic de drogues dures ?
En tout cas, la consommation de drogues durs et la montée en puissance de la violence sont liées. C’est à se demander si des personnes ou des groupes de personnes avec des objectifs précis, s’organisent pour écouler des drogues dans le pays. Quoi qu’il en soit, les autorités sont déjà sûrement sur leur piste. Tôt ou tard, ces personnes malintentionnées seront démasquées. En attendant, il appartient à chacun de prendre ses responsabilités, soit en alertant nos concitoyens sur la question des dangers des drogues, soit en aidant les forces de l’ordre dans la lutte contre ce fléau.
Tsilaviny Randriamanga