La cérémonie officielle de la rentrée solennelle du Barreau s’est tenue hier à Anosy avec comme thème “L’harmonisation de la pratique judiciaire : Priorité à l’intérêt des justiciables”. L’occasion pour les avocats, notamment les stagiaires, d’exposer les difficultés qu’ils rencontrent au cours de leur fonction.
A les entendre, toutes les étapes et procédures à suivre pour défendre leurs clients, comportent des failles, allant des greffiers jusqu’aux services pénitentiaires. Les apprentis soulèvent plusieurs obstacles au niveau du service des Greffes, où l’absence des greffiers est souvent constatée. Et même s’il y en a, l’officier de justice de service demande des droits de notification faramineux, du moins dans la capitale. Et il en est de même auprès des OPJ qui réclament également une certaine somme d’argent.
La situation au sein de l’Administration pénitentiaire, a été également évoquée. « Tous les justiciables se plaignent du coût exorbitant de la vie en prison », a indiqué une avocate stagiaire. Elle fait ainsi référence aux droits de visites familiales ou médicales, mais également à la qualité des chambres de détention, allant des bas de gammes aux plus aisées. « Si un avocat ne peut même pas assurer la qualité d’un service public, qu’en est-il des justiciables ? », s’interroge-t-elle.
Cette cérémonie symbolise ainsi la rentrée du Barreau et spécialement celle de la conférence de stage marquant le début de la formation des avocats stagiaires pour 2023. Actuellement, 109 avocats stagiaires sont en exercice dont une dizaine dans les provinces.
T.N
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