Vingt-cinq doctorants de l’Université d’Antananarivo, de l’Inscae, de l’Université catholique de Madagascar (UCM) et de l’Université Ravelojaona ont pris part à la phase éliminatoire régionale de «Ma thèse en 180 secondes» pour Antananarivo. Un concours présidé par le directeur de la recherche et de l’innovation auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), le professeur Eliane Vahinalahaja Razafintsalama, et qui s’est déroulé hier au Département Confucius de l’université d’Antananarivo.
A l’issue de la délibération du jury, 8 candidats vont représenter Antananarivo à la finale nationale, dont la doctorante Famenontsoa Francine Ramahavalisoa de l’Ecole doctorale des Sciences de la vie et environnement (SVE) de l’Université d’Antananarivo qui a remporté le concours régional. Elle a réussi à défendre en trois minutes sa thèse sur les « Paramètres génétiques et environnementaux influençant la propagation et la croissance initiale du Tsiperifery (poivre sauvage de Madagascar) en vue de sa domestication ».
Le concours « Ma Thèse en 180 secondes (MT 180) » est actuellement à sa 5e édition et la finale internationale aura lieu le 5 octobre au Maroc. Sur une vingtaine de concurrents, Mamy Henintsoa Randrianjatovonarivo, sociolinguiste doctorante de l’Université d’Antananarivo, a remporté la troisième place de la finale internationale en 2022 en défendant sa thèse sur l’« Analyse sociolinguistique et interculturelle du processus de création d’une variation linguistique dans le contexte plurilingue malgache : cas de la langue française affichée à Antananarivo-Madagascar ».
Sera R.