Attaque avortée à Ampasanimalo: deux présumés bandits éliminés

Fin de parcours pour deux présumés bandits dans la nuit de lundi à Ampasanimalo. Ils sont tombés sous les balles des policiers de l’Unité spéciale d’intervention (Usi).

Echec d’une tentative d’attaque à main armée. D’après les explications, les suspects prenaient la direction d’Ampasanimalo pour perpétrer une attaque quand ils sont tombés nez à nez avec la patrouille sur la route en pavé entre Tsiadana et Ampasanimalo.
Selon la police, les suspects avaient ouvert le feu, ce qui a poussé ses éléments à riposter. La fusillade a alors éclaté.
D’après le propriétaire d’un débit de boisson non loin du lieu de la fusillade, « J’ai entendu de nombreux coups de feu. Ma famille et moi avons pris peur et ne sommes pas sortis ».
Les deux hommes ont été tués, tandis que leur arme a été saisie.

Zone rouge en termes d’insécurité

Les deux hommes abattus étaient accompagnés de quelques acolytes cette nuit-là, mais les autres ont réussi à se volatiliser. « J’ai appris que les malfrats auraient prévu d’attaquer une maison à Ampasanimalo », a indiqué le chef du fokontany d’Ampa­sani­malo, Eddy Rakotonirinjanahary.
« Les quartiers de Tsiadana Ampasanimalo et Ambohitsoa sont classés zone rouge en matière d’insécurité dans le deuxième arrondissement de la capitale, surtout cette descente de Mausolée vers Ampasanimalo », a-t-il continué. « Les éléments du commissariat de la Sécurité publique d’Ambohijatovo effectuent des patrouilles de jour et de nuit sur cet axe. Mais les malfrats parviennent quand même à détrousser des passants qui rentrent tard sur cette descente », a-t-il ajouté.
Les habitants du quartier invitent les nouveaux venus qui rentrent tard la nuit, à emprunter un autre chemin pour éviter le pire sur cet axe. Outre ce cas, les cambriolages et vols simples sont récurrents dans le fokontany. Les auteurs de ces infractions ne sont pas tous originaires du quartier, a-t-on appris.
En septembre 2022, trois détrousseurs équipés d’arme blanche ont attaqué ledit chef de fokontany à Mausolée. « Je ne me suis pas laissé faire. Je me suis défendu. J’étais blessé mais les bandits ont fini par prendre la fuite ».

Felana Michelle

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