Le nombre de publications sur Facebook en matière de disparition de personne, ne cesse d’augmenter ces derniers jours. Le Service de l’information, de la communication et des relations avec les institutions (Sicri) au niveau de la police a communiqué la disparition d’une vingtaine d’enfants depuis janvier.
Le Sicri s’est focalisé sur le cas des enfants disparus car il ne dispose pas de statistique sur les adultes. La raison varie d’un enfant à l’autre. Selon la police, « Soit l’enfant a joué et disparu soudainement, soit il ne rentre pas après les cours car il s’est fait gronder à l’école… ».
Il est essentiel de prévenir la police en cas d’absence ou de disparition d’une personne. Les détails sont utiles pour les enquêteurs. Il n’y a pas d’auto-saisine en cas de publication sur Facebook, a précisé le Sicri. Dès fois même, les parents publiant la disparition de leurs enfants ou déposant une plainte, ne font plus aucun rapport. Ce qui explique le nombre croissant de cas de disparition non résolus.
Une fratrie en bas âge disparue à Ankadiefajoro
Disparition élucidée, fin avril à Ankadiefajoro. Un mercredi après-midi, une fille de 8 ans et son frère de 3 ans, ont mystérieusement disparu alors qu’ils jouaient. D’après la fillette, un homme les a poursuivis. En tant que grande sœur, elle a emmené loin son frère pour se cacher.
Elle n’est sortie de la cachette que dans la soirée. Un chauffeur les a conduits au commissariat de police de Tanjombato. La police les a déposés à un centre d’accueil en attendant leurs parents.
Une association a publié sur Facebook le cas des deux enfants, tandis que leurs parents n’ont été contactés que le lundi suivant.
Vol ou enlèvement ?
Le caissier d’un cash point sis à Anosibe rentrait de son travail le 27 avril. Quelqu’un l’avait touché et depuis, il a perdu connaissance. Sa famille a signalé sur Facebook la disparition du concerné.
Le lendemain, quelqu’un a déposé au bureau du fokontany de Behenjy, l’homme qui n’était pas dans tous ses états. Les responsables l’ont, à leur tour, conduit à la gendarmerie de Behenjy.
Peu après son arrivée au poste, il a repris connaissance et contacté ses proches. Le versement de la journée de plus d’un million d’ariary, a disparu. La victime a été emmenée chez un médecin qui a constaté qu’elle n’avait subi aucun supplice. Une plainte a été déposée auprès du commissariat de police du 5e arrondissement.
Felana Michelle