Gestion durable des écosystèmes côtiers : Chrysoula Zacharopoulou fait cause commune avec Vina Marie-Orléa

Convaincue de la nécessité de protéger l’environnement et en particulier les mangroves, comme des écosystèmes dans l’aire protégée de Belemboka Bombetokana dans la Boeny, la Secrétaire d’Etat français au développement, au partenariat et de la francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, a visité ce site exceptionnel, en compagnie de Vina Marie-Orléa, la ministre de l’Environnement et du développement durable, hier.

Outres les rencontres officielles, des visites de projets figurent également à l’agenda de la Secrétaire d’Etat français au développement, au partenariat et de la francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, en déplacement dans le pays depuis quelques jours. Hier, elle a fait partie d’une mission de suivi de la gestion durable des mangroves de Bombetoka qui se développent sur une vingtaine d’îlots, sans oublier les activités des associations des femmes.
Durant sa visite au cœur de l’aire protégée de Bom­betoka-Belemboka, Chrysou­la Zacharopoulou a pu constater de visu les efforts de conservation, entrepris par le ministère de l’Environne­ment, en collaboration étroite avec les communautés locales ainsi que l’ampleur des tâches liées à la protection de cet écosystème unique en son genre. Dans ce sens, elle fait cause commune avec Vina Marie-Orléa en affichant sa volonté de contribuer à cette noble mission écologique, d’autant que la France s’est engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique en misant sur la protection de l’environnement.
Dans cette optique, le gouvernement par le biais de l’Agence française de Déve­lop­pement avec le Fonds français pour l’environnement mondial, a annoncé un financement pour le projet de gestion durable des écosystèmes côtiers dans les Baies d’Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava et l’archipel de Nosy-Be.

Exposée à de multiples menaces
D’une superficie de 71.969 ha dont 24.005 ha de mangrove, 4.921 ha de forêts denses sèches et 18.885 ha des eaux marines et saumâtres, l’aire protégée Belembo­ka-Bombetoka abrite de nombreuses espèces endémiques (des oiseaux, des primates et des chauves-souris) et une faune et flore abondante. Elle été définitivement créée en 2015, sous la gestion de Development and Envi­ronmental Law Center (DELC), après avoir été laissé à l’abandon par l’association Fanamby.
Selon le ministère de tutelle, « Bombetoka joue un rôle crucial tant sur le plan économique qu’environnemental non seulement pour la Région Boeny mais également pour le pays entier. Il est vital de protéger cet écosystème, confronté à de nombreuses pressions et à de multiples menaces. A citer, la déforestation, l’utilisation non durable des mangroves, la migration et le c changement climatique.
Et d’ajouter, «  l’efficacité de la gestion des ressources naturelles, nécessite l’implication locale et la concertation avec tous les acteurs et secteurs concernés et la bonne gouvernance ».

RA

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