Personne n’en veut, alors pourquoi en parler ? Il s’agit bien sûr de la Transition qui, aussi étrange que cela puisse paraître, s’impose dans le débat mais, apparemment, personne ne s’emballe, du moins officiellement. Car jusqu’ici, cette idée révolue n’a reçu aucun soutien, même ceux qui sont censés les grands bénéficiaires. Certes, des acteurs, tels que l’ancien parti présidentiel HVM, tentent de noyer le poisson, sinon à part cette formation, aucun autre parti ne soutient cette idée.
Il vaut mieux donc fermer la parenthèse, d’autant que, conjoncture politique oblige. Le pays vient de commémorer les 51 ans du soulèvement populaire de 1972. Un mouvement qui, en dépit des références y afférentes dans l’histoire politique, n’a apparemment pas eu l’effet escompté.
D’ailleurs depuis cette période, les forces estudiantines ont eu mal à se faire entendre. La politique a pris le dessus, comme en témoignent les dernières sorties des étudiants de l’école supérieure polytechnique de Vontovorona. Une manifestation censée avoir un caractère revendicatif, pour réclamer les meilleures considérations mais qui s’est transformée en militantisme politique dès lors qu’elle commence à prendre de l’ampleur. Et ce n’est pas u cas isolé.
Sauf que depuis, le pays a eu du mal à remonter la pente et que toute forme de relance est un travail de longue haleine. La politique politicienne est de retour, au détriment des intérêts citoyens. C’est d’ailleurs pour cela que le terme d’une nouvelle Transition est revenu de plus en plus avec insistance ces derniers temps. Ceux qui ne disposent pas des atouts à faire valoir, lors des consultations populaires à venir, y trouveront certainement intérêts. Rien de plus.
Rakoto